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| " La neige crissait sous ses pas, magnifique Reine des montagnes sauvages... " [ En cours ] | |
| | Auteur | Message |
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Kira Himiyo
Nombre de messages : 4 Age : 33 Nindô : ... Humeur : Détendue :3 Date d'inscription : 30/12/2008
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| Sujet: " La neige crissait sous ses pas, magnifique Reine des montagnes sauvages... " [ En cours ] Mar 30 Déc - 16:29 | |
| [ MAJ Physique & Mental terminée. Reste l'histoire et le Test RP. ]
- Âge : Une quinzaine d'années.
« Toutes les roses ont des épines »
Cette phrase m'avait toujours fascinée. Je la trouvais, à la fois majestueuse, étant donnée qu'elle parlait de ma fleur favorite, fleur que je trouvais mystérieuse, telle le symbole de la majesté et du mystère, mais je la trouvais également fausse. Cette phrase n'est qu'une image, comme tant d'autres. Est-ce que la douleur provoquée par des épines de rose est-elle puissante ? Non, absolument pas, elle est presque... Dérisoire. C'est une maigre défense que Dame Nature lui a octroyée... Mais, malgré tout ce que je dis, cette phrase est exactement ce que je suis. Je ne le pense pas, personnellement. Je me trouve simplement humaine.
Mes cheveux blancs, aux reflets clairs, fins, coiffés en bataille sauvagement reflètent mon caractère bordélique et très pressée . Beaucoup s'extasient devant eux. Sont-ils spécialement beaux ? Je ne sais pas... Il est vrai que je ne suis pas peu fière de mes grands yeux rouges, striés de doré, brillants et joyeux, qui ornent mon visage aux traits juvéniles et rieurs, comme une éternelle gamine qui refuse de grandir. A la base, mes yeux sont bleus, bleu gelés, mais je n'aime pas cette couleur, c'est pour ça que je porte presque tout le temps mes lentilles qui donnent l'impression que j'ai cette couleur d'yeux plutôt inquiétante. On m'a souvent dit qu'ils donnaient l'impression que je pouvais voir au fond des gens, comprendre leurs détresses, où leurs joies, et que je serais presque capable de les foudroyer d'un regard, mais je doute que ce soit mes yeux qui me permettent de comprendre les autres. Ma peau demeure très claire, tout simplement parce que je n'arrive pas à bronzer, même en restant très souvent au soleil, car je passe peu de temps en intérieur, préférant sortir.
Je ne suis pas très grande non plus. Environ un mètre soixante. A chaque fois que je vois mon reflet, je ne peut m'empêcher de me dire que j'ai vraiment l'air d'une enfant. Mais bon, d'un autre côté, je suis encore un peu gamine, c'est vrai. Je ne me vernis jamais les ongles, car ces derniers sont bien souvent rongés, par tout ce stress qui me prend soudainement par moment. Je ne sais pas ce qu'en pensent les autres, mais je ne suis pas du tout complexée par mon corps . Quand je croise quelqu'un, je m'amuse à trouver tout ses défauts. Lèvres pendantes, bouton sur le nez, double menton, œil plus petit que l'autre, bref, je ne me compare presque jamais à personne, physiquement du moins. Et de toute façon, je suis une des rares personne qui ne voue pas un culte à son apparence physique, mais qui préfère vivre pleinement sa vie sans se casser la tête avec des choses aussi futiles. Peut-être serait il bon d'ajouter que, sur mon front, j'ai toujours deux points rouges, que je cache comme je peux, mais je n'ai pas la moindre idée de ce qu'ils signifient.
D'un point de vue vestimentaire, je porte presque toujours la même tenue. Un haut noir, moulant à col, orné d'une grande croix blanche creuse au niveau de la poitrine, superposé à un simple haut en résille noire, un short rouge sang, et un collant en résille sur la jambe droite. J'ai toujours des sandales de ninja noires également, bien qu'elles ne soient pas vraiment esthétiques, et une grande écharpe rouge également autour du cou. Mon bandeau ? Toujours accroché à mon épaule gauche.
Hum, j'ai beau parler, me décrire ainsi, c'est encore trop peu. Je serais presque capable d'écrire un livre pour vous parler de toutes les parties de mon corps, de la moindre parcelle de peau, de mon lobe d'oreille gauche, qui me fascine, de mes longs doigts fins, de mes mains frêles, de mon nombril qui semble refermé sur lui même, oui, je pourrait me décrire bien plus encore. Mais que cela vous apporterait vraiment ..? Alors qu'il suffit de chercher un peu pour me trouver, et de voir ce que j'essaie de dire avec des mots.
Hum, c'est assez compliqué, ça... Me décrire mentalement... J'ai déjà une grande difficulté à cerner qui je suis exactement qui je suis, alors si en plus, vous me demandez de vous expliquer qui je suis au fond de moi, ça va être une mission complexe et ardue. Je me compare souvent à la rose. Physiquement, mentalement.
Je suis une fille plutôt... Surexcitée. Je ne passe pas une seconde sans courir partout, et j'ai toujours de l'énergie à revendre pour une mission, ou un combat. Oui, je l'avoue, j'adore vraiment combattre, même quand je perd, parce qu'une victoire, ça n'apporte que la satisfaction d'avoir gagné, et lorsqu'on est satisfait, on ne se donne pas la peine de s'entrainer encore un peu plus. Tandis que lorsqu'on perd, on est frustré, et l'on s'entraine encore et encore, pour gagner la prochaine fois. C'est pour ça que je ne déteste pas perdre. Je ne vois pas de raison à ça, ça doit être simplement ma nature, c'est tout. Perdre me rend toujours plus forte, et plus intelligente. Je ne suis pas une personne très charismatique non plus. C'est plutôt autre chose... Je suis très franche, et je dis ce que je pense, de façon généralement très moqueuse. Une personne qui ne connait pas la peur ? C'est moi. Une personne qui ne connait pas le respect ? C'est moi aussi. Je traite les gens d'une certaine manière. Par exemple, je ne respecterais pas du tout un Kage, si j'estime qu'il ne mérite pas ce respect. Un lâche, trouillard et flemmard, non, il ne mérite pas le respect. En revanche, un aspirant qui serait très ambitieux et courageux, je le traiterais avec le plus grand respect. Je suis comme ça...
Il faut aussi avouer que je fais partie de ces personnes sensibles. Je ne suis pas sensible au point de fondre en larme à chaque phrase, mais je me sens excessivement agressée si l'on me fait une remarque désagréable et il est assez facile de me faire sortir de mes gonds. Comme je suis impulsive, et impatiente, je réplique toujours, car pour moi, celui qui hurle le plus fort, c'est celui qui a gagné. Où alors, je frappe, mais je préfère éviter, car ça m'attire souvent des ennuis, et des ennuis, j'en ai bien assez comme ça. Je déteste profondément me retrouver seule. Il faut constamment que je sois avec d'autres personnes, que je les aimes où non. Quelqu'un d'aussi sociable que moi a besoin d'être entourée de personnes, tout le temps, que ce soit de jour où de nuit, dans un bar, où dans un parc. Je change aussi très souvent d'avis, sans réfléchir, mais je ne regrette jamais.
Je suis trop compliquée. Il me coûte de l'avouer, mais j'ai un mal fou à vous expliquer qui je suis vraiment, et je sais très bien pourquoi. Je ne vous ai parlé que des grandes lignes de mon caractère. Surexcitée, impulsive, ambitieuse, irrespectueuse, très sociable, bref, une vraie petite Naruto féminine. Voilà exactement ma nature pour généraliser. Mais bon, je me répète peut-être encore, mais pour réellement me connaître – ce qui est atrocement difficile étant donné mon imprévisibilité – mieux vaut encore me rencontrer, et qui sait, discuter un peu avec moi pour faire plus ample connaissance ?
- Avez-vous lu le Règlement ? ( Je signale au passage qu'il n'y a pas de "e" à Lu, puisque le sujet, le Règlement, est masculin ;3 )
Je n'ai qu'une chose à vous dire : Edite Leck: Code Validée ( Soit dit en passant que ça ne veut rien dire xD ) [ Post suivant ]
Dernière édition par Kira Himiyo le Jeu 1 Jan - 17:41, édité 3 fois | |
| | | Kira Himiyo
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| Sujet: The Dream. Mer 31 Déc - 19:43 | |
| The Dream ( Music )
* Hum... ? J'ai froid... *
Autour de moi, j'entendais des centaines de sons différents. La majorité étaient des pépiement joyeux d'oiseaux, mais je percevais aussi le clapotis léger de l'eau qui coulait, bien que, à en juger par le bruit très doux, la source d'où provenait ce bruit était assez lointaine. J'entendais un chuchotis doux, des frémissements de feuilles, j'entendais des craquements, des couinements. Où étais-je ? Je sentais des odeurs aussi variées que ce que je pouvais entendre. La terre humide, l'écorce de pin, la mousse encore pleine de rosée... Tout cela me semblait correspondre à la description d'une forêt. Je finis par ouvrir les yeux, après avoir passé peut-être une dizaine de minutes allongée dans cet endroit étrange. Oui, j'étais bien dans une forêt. Je n'arrivais pas à distinguer le ciel, caché par les feuillages émeraudes de tous ces arbres qui m'entouraient. Ce lieu, pourtant d'un calme absolu, me troublait. Je n'arrivait pas à comprendre pourquoi donc. Je m'efforçais de réfléchir un peu. Ce lieu... Je ne le connaissais pas. Mais alors, qu'est ce que je pouvais bien faire ici !? Je voulais me relever, mais je n'y arrivais pas. Mes muscles refusaient d'obéir à mes ordres. Un oiseau passa devant mes yeux, sous la cime des arbres. J'étais à la fois subjuguée par ce spectacle magnifique, et terrifiée, parce que je n'avais pas le moindre souvenir permettant d'expliquer ce que je faisais là. Non, rectification : Je n'avais pas le moindre souvenir. Qui étais-je ? Est-ce que... Je rêvais ? Impossible de comprendre. Je décidais de ne pas même chercher pour le moment. Déjà, ouvrir les yeux était un effort surhumain pour moi. Non pas que j'étais fatiguée – je me sentais comme prise d'une sorte d'énergie qui me rendais inépuisable – mais plutôt que j'avais envie de fermer les yeux, et de dormir encore. De dormir cent ans après l'éternité. Cette pensée me glaça le sang. C'était comme mourir, ce que je disais... Non, non, triple non, je ne pouvais pas rester ainsi. Alors je me suis relevée. Mes muscles n'avaient pas résisté à mes ordres, cette fois-ci. Humph... Je soupirai longuement, puis je me demandai que faire. Une solution s'imposait à moi. Marcher. Oui, je devais marcher. Pour aller où ? Je ne sais pas. Mais ce n'était pas en restant plantée là que tout allait s'arranger... Alors j'ai marché. Le paysage qui m'entourait, cette forêt aux milles trésors de la nature, était un régal pour les yeux. J'aurai pu en profiter, si je n'avais pas été ainsi perdue dans mes pensées.
* Réfléchissons. Je ne sais pas qui je suis. Je ne sais pas où je suis. Je ne sais pas où je vais. Alors, que faire ? *
Je me trouvais bien ridicule. Un enfant de quelques années aurait sans doute trouvé un moyen de comprendre ce qu'il se passait. Moi, je n'y arrivait pas. Tout me semblait hostile... Oui, j'ai marché. J'ai marché longtemps. Je ne savais pas vraiment comment s'écoulait le temps, je n'avais plus le moindre repère, mais lorsqu'enfin je me suis arrêtée, le soleil commençait à laisser place à Dame Lune dans le ciel orangé du Crépuscule. Oui, le ciel orangé, ce qui signifie que j'avais donc assez marché pour que les arbres soient plus espacés, et laissent apercevoir le ciel entre leurs feuillages majestueux. Il fallait avouer que mon ventre criait famine. Je mourrai de faim... Et j'avais aperçu des fruits, sans doute, sur un arbre. Je ne savais trop ce que c'était, mais ça avait l'air comestible. Je levai les yeux vers l'arbre où dormaient les « fruits » qui allaient me rassasier. Ces derniers étaient bleutés. Oui, bleutés ! Un peu ronds, avec des sortes de minuscules trous... Comme une orange, mais bleue. J'ai grimpé, tant bien que mal, dans l'arbre, et j'ai cueilli l'étrange aliment, avant de croquer dedans, affamée. J'ai immédiatement recraché. C'était... Dégueulasse. Ça avait un goût amer, c'était vraiment ignoble... Tant pis, je mangerai de la terre si vraiment j'avais trop faim, mais ça, je pouvais pas. Ma mèche de cheveux grise glissait sur mes yeux, mais je n'en tenais pas compte. Quelque chose traversa ma tête. Je n'étais personne... Je n'avais pas de souvenirs, je venais de m'éveiller ici, dans cette étrange forêt... Mais que se passait il ? Apparemment, si j'avais perdu la mémoire, je devais être avant une personne excessivement calme. J'étais persuadée que si je n'avais pas été moi, j'aurai paniqué. Mais cet endroit éveillait ma curiosité... Je repris ma marche. J'avais l'impression que quelque chose... Voulait que je « le » rejoigne. Alors j'ai repris ma longue marche. Et le temps s'est encore écoulé sans que j'ai la possibilité de m'en rendre compte. Le ciel s'assombrissait. Il faisait déjà nuit, et pourtant, j'avançai. J'entendais des murmures. Pas comme ces murmures douces que j'avais entendues à mon réveil, non, d'autres murmures... Des appels au secours ? Des cris murmurés ? Ils me faisaient frissonner. C'était indescriptible. Autour de moi, tout changeait. C'est assez difficile pour moi de décrire ce qu'il se passait exactement, mais je vais faire de mon mieux. Déjà, les minces rayons de soleils qui pénétraient entre les feuilles avaient disparus, et seule une brume grisâtre aux volutes argentés stagnait dans le bois. Je n'entendais plus que le vent qui soufflait doucement, et ces gémissements longs et lointains, qui me glaçaient le sang. Il n'y avait plus de lumière, seulement ces voix qui me guidaient, me poussaient à avancer. Non, de la lumière... Il me semblait en apercevoir en face de moi, à travers les troncs sombres des arbres de la forêt. La nuit donnait une toute autre dimension à ce lieu qui était si rassurant avant... Je me rapprochais de la source de lumière. Il me semblait, outre le clair de lune qui perçait entre les troncs, de voir comme une torche... Non, pas une torche. Le feu n'était jamais bleu... Et le temps que je réagisse, j'étais déjà là. Oui, là. Ce n'était pas une torche. C'était une lanterne. Et de la lumière bleutée, aussi bleutée que ce fruit si amer en jaillissait. Cette lanterne était accrochée à une branche. Une branche d'un arbre mort, un arbre mort qui trônait au milieu d'une clairière. Une vaste clairière, entourée de brume, éclairée par les rayons de lune. Et moi, j'étais à la fois terrifiée, et béate. Le spectacle était splendide. Ces murmures s'estompaient lentement. Non, elles ne s'estompaient pas, elles laissaient place à une seule et unique voix... J'entendais comme une voix féminine. Mais j'avais du mal à juger. Impossible non plus de dire d'où elle provenait. Mais ce qui était sur et certain, c'était qu'elle me parlait. Et pendant qu'elle me parlait, je me sentait frissonner, trembler, et je ne comprenais plus ce qu'il se passait. Déjà que je ne comprenais pas grand chose, là, je ne comprenais rien du tout.
- Bonsoir... Tu es enfin venue... Cela fait cent ans que je t'attendais, et tu es enfin là... Cent ans après l'éternité...
J'ai respiré un grand coup. J'avais l'impression d'avoir la tête qui allait exploser, j'avais envie de vomir. Cette voix... Me perturbait...
- ... Hum, excuse moi, je contrôle encore mal mes émissions... Ça devrait aller comme ça. ( J'ai eu moins mal soudainement. Même si ça ne s'estompait pas vraiment ). Tu ne dois pas savoir qui je suis... Ni savoir même qui tu es. La seule chose que je sais de toi, c'est que tu es là... Tu es revenue, enfin...
- A... Attendez... Qui me parle ? Et de quoi parlez vous.. ? Je ne comprend plus rien... ( C'était bien vrai, d'ailleurs. Elle me bafouillait un charabia mystique digne d'une secte ).
- Oui, « elle » avait raison... Tu n'a gardé aucun souvenir... C'est compréhensible. Pour ma part, je me nomme Yuki. Yuki, ce qui signifie...
- ... La neige...
Au moment où j'ai prononcé ces mots, j'ai ressenti comme une onde froide autour de moi. C'était si irréel... Des maigres flocons tombaient lentement, tourbillonnant vers le sol. J'étais émerveillée et horrifiée. C'était sans doute un rêve...
-... Oui, la neige... Yuki... Toi, tu ne connais sans doute pas ton nom. Moi non plus, je ne le connais pas. Personne ne connait ton nom. Tu n'a pas de nom... ( J'eus un nouveau frisson. C'était peut-être parce qu'un flocon s'était insinué dans mon col, mais je n'y croyais guère). Ça fait cent ans que je t'attendais... C'est à toi, maintenant, de devenir la gardienne de ce lieu.
- Hein ? ... Je veux dire... Mais je ne comprend pas... Si je ne suis personne... Alors comment pouvais-tu m'attendre, Yuki... ? Et qu'est ce qu'est la Gardienne de ce lieu... ?
- ... Tu comprendra tout, un jour... ( Je détestais cette phrase. ) Oui, ne t'en fais pas, un jour, tu comprendras... En attendant... Prend soin de ce lieu...
La lanterne brilla longuement, puis se décrocha de la branche pour s'approcher de moi. Il n'y avait rien à l'intérieur, à part cette lueur bleue... La lanterne était en fer, argentée. Elle me semblait légère. C'était peut-être parce qu'elle se maintenait au dessus du sol, et qu'elle bougeait, alors qu'il n'y avait que moi... Et cette voix, Yuki...? Mais, étrangement, ça me paraissait normal... J'avais peut-être vu trop de choses bizarre en si peu de temps, j'assimilais ça comme normal, donc. La lanterne semblait me regarder. J'avais ce sentiment...
- ... Kira.
Ce mot avait sonné à mes oreilles comme une douce mélodie. Que voulait-elle dire par « Kira »... ? Je sentais sa présence invisible s'effacer, me laissant seule ici, face à cet arbre mort, et cette lanterne, qui lévitait face à moi. Alors j'ai pris la lanterne, dans ma main, la tenant par sa poignée argentée, qui me semblait brûler d'une énergie nouvelle maintenant. Je compris ce qu'elle voulait dire, maintenant...
- Promis, Yuki... Je veillerais sur ce lieu.
[ Ce serait gentil de ne pas poster avant que j'aie terminé l'histoire... Je mettrais une petite note en fin de page pour vous dire quand ce sera terminé ;3 ]
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| | | Kira Himiyo
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| Sujet: Re: " La neige crissait sous ses pas, magnifique Reine des montagnes sauvages... " [ En cours ] Jeu 1 Jan - 17:57 | |
| Yuki No Kuni ( Music ] Je me suis brusquement éveillée en sursaut. Encore ce rêve... Cela faisait plus d'un mois que je faisais toujours le même songe. Et à chaque fois que je prononçais cette phrase, bien qu'elle soit complètement débile, je ne comprenais plus, et je me réveillais, en sueur. Pourtant, j'étais bien à Yuki, calée dans les épaisses couettes qui me tenaient chaud la nuit. Visiblement, le soleil s'était levé, à en croire les minces rayons qui passaient lentement à travers les stores en bambou de ma fenêtre. Il ne faisait pas gris... C'était plutôt une bonne nouvelle. Encore à moitié endormie, je baillais lentement, avant de me diriger vers le lieu le plus important de mon « repaire » : la salle de bain. Le matin, j'avais une tête effroyable. Les cheveux en bataille, les marques de l'édredon sur la joue, bref, c'était vraiment pas terrible. Après m'être accordée une dizaine de minutes pour me réveiller, et me remettre en état, j'ai grignoté quelques biscuits qui trainaient sur la table basse où était posé un bonsaï, et une photo, en noir et blanc. Dessus, il y avait une femme, âgée sans doute d'une trentaine d'années, et une petite fille, qui elle, avait surement une dizaine d'années. Les deux personnes souriaient. La femme, aux cheveux sombres, portait un bandeau de ninja à son cou, rutilant, qui prouvait sa fierté d'appartenir au village de Yuki. Cette photo, c'était bien moi et ma mère, lorsque tout allait bien. Avant que ma mère ne déserte le village... Et soit récupérée par des Oi-Nin. Cela aurait pu très bien me faire plaisir, de retrouver sa mère. Seulement, il aurait fallu qu'elle soit vivante, pour cela. Oui... Elle avait fui le village, sans me donner la raison. Elle m'avait seulement dit de ne pas chercher à la retrouver. Et quelles marques avait-je d'elle désormais ? Une photo. Un toit. Que possédait Yuki d'elle ? Un dossier. Classé dans la catégorie déserteurs. C'est à cause de ça que je n'avais jamais été une fanatique de guerre, de sang, et pourtant, j'en avais fait mon arme, de cette douleur. Quant à moi, jamais je n'ai voulu quitter Kiri. Pourquoi ? Hum... C'est assez difficile à expliquer. Sans doute parce que, comme je n'avais plus personne, je me vouais entièrement à mon village. Je ne souhaitait qu'une chose. Devenir l'une des plus grande ninja de ce monde... Pour prouver que moi aussi, je suis capable de quelque chose, et que malgré que mes parents aient étés Nuke-Nin, moi, j'aurais fait une grande chose. Oui, j'étais une personne qui refusait de se laisser abattre pour si peu. Et je me battrais pour mes convictions, s'il le fallait.
Cette journée débutait extrêmement bien, en tout cas. J'adorais les jours de grand soleil, surtout parce qu'ici, à Yuki No Kuni, il neige beaucoup trop souvent. Il y a des moments, ou j'aimerais vivre à Ho No Sato, le pays qui me fait le plus rêver. Du soleil, des forêts, vertes, resplendissantes, bref, c'était un paysage que j'aimais. Notre village était allié avec Konoha... Sans doute un jour, je pourrais enfin y habiter, qui sait. Je me suis longuement étirée, avant d'attraper mon bandeau sur ma table de chevet, puis de l'accrocher rapidement sur mon épaule droite, avant de filer de chez moi, pour me rendre au bureau du Sekkeikage. Bizarrement, ce matin, je n'avais pas l'intention d'aller dans un de mes lieux préférés de Yuki : les grands Lacs Gelés. Pourquoi ces lacs ? Parce que tout simplement, il n'y avait jamais trop de monde, et je pouvais m'entraîner tranquillement. Mes journées entières, je les dépensais de la même manière. Dormir, m'entraîner, manger, m'entraîner, manger, me détendre, manger, dormir. La vie était vraiment belle. J'effectuais régulièrement des missions, également, environ une fois par semaine, histoire de gagner un peu d'argent pour manger, et voir mon niveau face aux situations parfois assez ardues. Et aujourd'hui, je me sentais d'humeur à effectuer une bonne grosse mission, bien ardue et complexe comme je les aimait. Et si en plus il fallait frapper fort et bourriner, c'était vraiment pour moi. J'étais une fille, certes, mais il ne fallait pas vraiment penser que j'étais douce et polie. Je marchais donc tranquillement, en humant les effluves de nourritures qui flottaient dans l'air matinal de mon village natal. Le bureau du Sekkeikage n'était pas vraiment très loin, et j'étais plutôt détendue, ce matin. Mes pas étaient tranquilles, j'avançais plutôt vite, et de toute façon, j'avais largement le temps pour faire mes missions. Après quelques minutes de marche, j'arrivais enfin là ou était installé le Kage de notre village.
- Hoy, Sekkeikage-Sama. Je désirerais une mission.
- Mission hebdomadaire, hm ? J'ai quelque chose qui devrait te convenir parfaitement, tu devrais avoir le niveau.
- J'écoute, Sekkeikage-Sama. Quelle est ma mission ?
- Une équipe de Gennin a aperçu un Nuke-Nin de Yuki, non loin des glaciers. Étant donné leur niveau, ils n'ont pas pu essayer de l'attaquer, mais tu devrais t'en sortir, non ? Sa description ne correspond pas à un shinobi de rang SS, ni même S. Non pas que je doute de ta puissance, mais ça devrait te suffire. Je te demande simplement de le tuer, c'est tout.
- Bien, Seikkake-Sama. Je pars tout de suite.
Un Nuke-Nin de Yuki... De rang A ? C'était plutôt étrange qu'on me confie cette mission, de le tuer... D'habitude, il fallait les ramener vivants, alors pourquoi celui-ci devait il mourir de mes propres mains ? Bah, de toute façon, j'étais bien prête à un combat ardu et difficile, et ce pauvre Nuke-Nin n'avait plus qu'à compter ses doigts, avant de je les taillade lentement, jusqu'à ce que son corps entier soit lacéré par ma puissance, et qu'il me supplie de l'achever. Mon propre sadisme m'effrayait, parfois, mais généralement, je perdais patience avant d'en avoir fini et je l'achevais bien vite. Le plus étrange, dans tout cela, c'était surtout qu'il ne m'avait pas même demandé de ramener son corps. Allait-il me faire suivre pour évaluer mes capacités ? C'était bien dérisoire... Non, je trouvais vraiment cette mission trop étrange. Et il semblait avoir tout préparé pour mon arrivée dans son bureau, également... D'habitude, il fouillait toujours ses papiers, mais là, non. J'étais vraiment sceptique. Enfin, je n'avais pas envie de discuter les ordres, aujourd'hui, j'étais tombée sur une mission qui allait me rapporter pas mal , autant en profiter, dans ce cas. Aussi rapide qu'une brise glacée parcourant les glaciers froids de Yuki, je courais vers ma destination, histoire de comprendre cette étrange mission. Il ne me fallut pas plus d'une dizaine de minutes pour arriver au lieu que m'avais indiqué le Kage. Bon, déjà, premier problème. Les Glaciers étaient très vastes. Ou avaient ils bien pu croiser ce Nuke-Nin... ? J'ai réfléchit un instant. Des Gennins... Donc ils n'avaient pas du s'enfoncer dans les Glaciers, s'ils avaient eu le temps de rentrer vite. Il devait donc être dans la partie la plus proche de Yuki. Et même s'il avait bougé entretemps... Je me suis accroupie en fixant la neige qui brillait, partout. Après quelques minutes passées dans cette position, une tâche sombre, de forme humanoïde, apparut à mes yeux, bien plus loin de moi.
* Gagné. Toi, t'es fais comme un rat. *
J'ai bondis rapidement, courant vers lui rapidement, en produisant des sortes de petites tempêtes de neiges derrière mon passage. Je n'avais pas l'intention d'être discrète, plutôt d'agir vite. La discrétion, sur une surface plate de plusieurs kilomètres, toute blanche, c'était une chose inconnue. Je sentais le souffle du vent sur mon visage, et mes cheveux blancs flottaient doucement, tandis que je me rapprochais de lui. Il m'avait vu, je le savait. La silhouette s'est retournée vers moi, et m'a fixée, d'un long regard froid. Ces yeux... Bleus givrés. Comme moi. A une distance raisonnable de lui, je me suis arrêtée. Son bandeau était rayé, et c'était bien le symbole de Yuki. Bingo, j'avais encore gagné. Il ne me restait plus qu'à l'écraser et...
- Alors comme ça, Yuki m'envoie d'abord des mioches, puis une simple gamine pour m'attraper ? Et bien... Ce village est vraiment dans un état misérable, à ce que je vois.
- Une gamine !? Tu vas regretter c'que t'as dis...
Étrangement, le type n'avait pas l'air inquiet. Il semblait plutôt qu'il était songeur. Comme si un détail avait attiré son attention... Mes mains se sont jointes rapidement, et j'ai commencé à effectuer les signes nécessaires à mon Jutsu.
- KATON, RYUUKA NO JUTSU !
Un immense dragon enflammé surgit soudainement, et se jeta sur le Nuke-Nin, qui perdit son air rêveur, et qui tenta d'esquiver. S'il avait réagit à peine plus tôt, il aurait esquivé sans mal son attaque. Dommage qu'il ne l'ai pas fait. Un cri de douleur retentit, se perdant sur toute la surface des Glaciers. Ses habits brulaient doucement, et il se roula rapidement dans la neige avant de se relever rapidement, grimaçant. J'avais saisi mes Kunaïs, et je les tenaient dans ma main, prête à les lancer, mais il n'attaquait pas. L'attaque ne pouvait pas l'avoir eu, pas si peu... Ou alors, il était vraiment faible. Moi, je n'ai pas attendu. Soudainement, je me suis élancée vers lui, en jetant mes Kunaïs dans sa direction, et en un bond fulgurant, j'attrapais un autre Kunaï avant de retomber face à lui. Quelques uns de mes Kunaïs étaient plantés dans la glace, d'autres dans sa chair. J'étais collée à lui, la lame de mon Kunai contre sa poitrine. Un seul coup, et c'était terminé pour lui... J'aurais agi, si je n'avais pas senti une autre lame exactement au même endroit, mais face à moi.
- Alors, Hoshiyo.. ? Tu fais quoi, maintenant ? Tu m'écoutes, ou tu crèves ?
- Hein... ? Tu connais... Mon prénom ?
- Et oui. Je suis la seule personne à le connaître, mis à part toi. L'autre qui le connaissait... Est morte.
- Non... C'est impossible...
- Si, Hoshiyo. C'est moi... Ton père.
- Non, tais toi ! Tu ne peux pas être mon père ! Il est... Il est mort, et tu n'es qu'un pauvre menteur !
Je sentais des larmes couler le long de mes joues. C'était simplement impossible. Et pourtant... On n'avait jamais ramené son corps... Jamais décrété l'avoir tué...
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| | | Leck Demonis *\Shodaime Sekkeikage/*
Nombre de messages : 954 Age : 35 Localisation : A Kiri et s'entraine avec Toru Nindô : Je detruirais l'akatsuki, et reconstruirais Kiri ! Humeur : In Bad, mais il remonte la pente Date d'inscription : 08/06/2008
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| Sujet: Re: " La neige crissait sous ses pas, magnifique Reine des montagnes sauvages... " [ En cours ] Dim 4 Jan - 2:08 | |
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