Repos [PV : Estel]

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Hidao etait assis au centre de cette etendue de verdure situé lui même ne savait où. Il avait vu défillé ici près de trois levers de soleil et ses jambes commencaient à être engourdies. De plus la terre n'etait pas aussi confortable qu'il l'avait immaginé. Les nuages commencaient à percer depuis l'est et le vent semblait les pousser dans la direction de l'etendue sur laquelle Hidao etait posé. Bref rien ne le retenait en ces lieux et l'eventualité d'etre trempé ne le réjouissait guère. Le vieil homme aurait à trouver un abris quelconque, quitte à tuer son propriétaire si celui ci s'averait peut enclin au partage, faute de quoi, il subirait l'averse de plein fouet. Et rien ne lui etait plus insupportable que de marcher sans savoir quand s'arrêter, trempé de surcroit. Fort heureusement l'étendue de verdure lui offrait une portée de vue consequente et queluqes scrutations suffirent à distinguer ce qui semblait être une batisse, apparement abandonné puisqu'aucune fumée de se degageait de la cheminée en depis de l'humidité qui regnait ici. La dite cabane (car maison aurait été quelques peut exagéré pour qualifier cette batisse) ne devait guère se trouver à plus d'un miles de l'endroit ou se situait le vieillard.
Quelques minutes passerent et Hidao n'avait toujours pas bougé. Les engourdissement que sa condition assise avait infligé à ses membres ponctuait chaque mouvement de picottements et les nuages ne serait pas au dessus de sa tête avant une bonne demi-heure. Rien ne servait donc de faire souffrir inutilement ses pauvres jambes. Le pauvre homme etait décidement d'une lenteur morbide quand il ne s'agissait pas de combattre. Enfin, apres dix minutes interminables d'étirements, d'une nouvelle fonctionalité de ses membres et surtout d'une approche plus rapide que prévue des nuages, le vieil homme eentreprit de se diriger vers la batisse, quasi integralement constituée de bois remarqua il.

*Quelle idée de se construire quoi que ce soit en bois au milieu de cet amas de feuilles et d'herbres seches.* se fit il, alors qu'une legère pulsion pyromane traversa son cerveau, sans pour autant s'y attarder. A mis chemin, Hidao distingua avec dificulté une lumière incertaine et tremblotante au travers de l'une des fenêtre, pourtant couvertes de suie. Alors qu'il arrivait à quelques dixaines de mètres de la cabanes, la faible lueur disparut pour laisser place à un noir total.
*Les imbeciles* Pensa-il, presque à haute voix. Deux eventualitées se presentaient alors. Soient il ne s'agissait la que d'une famille peut hospitalière ayant bêtement soufflé sur la bougie, probable origine de la lumière, pensaant alors que l'homme qu'ils avaient vue au travers de la fenêtre quitterais les lieux sans se demander comment une lumière etait apparut puis disparue au sein d'une chaumière abandonné. Soit il s'agissait de qulques grigants, peut etre des ninjas, encore moins hospitaliers dont la batisse servait de QG, ayant eteint la lumière pour surprendre l'eventuel adversaire qu'etait Hidao. Dans les deux cas, eteindre la bougie n'etait pas la chose à faire car ce faire necessitait l'apliccation d'un humain, un coup de vent n'ayant que propagé le feu au sein de la cabane par la cire. Bref faire ce qui venait de se faire etait le meilleur moyen de prouver que la cabane etait belle et bien habité ou tout du moins occupé.

[...]

La deuxieme estimation etait de loin la plus plosible mais ce ne fut qu'un couple qu'Hidao eut à tuer pour pénétrer dans la cabane. Un simple couple d'adolescents, peut etre enfuis de chez eux, peut-etre chassé mais quelle importance. Les corps etaient disposés proprement sous le lit sur lequel Hidao s'etait allongé depuis quelques heures. Il n'avait toujours pas fermé l'oeil malgré la pluie battante qui s'abbatait sur les champs. La pluie l'aidait, d'ordinaire, à dormir. Elle l'appaisait. Mais Hidao ne dormait toujours pas. Peut être etait-ce parcequ'il avait sentit la presence de quelqu'un non loin de la cabane, quelqu'un degageant quelque chose de peut habituel et auquel, pourtant, Igmar n'etait pas totalement etranger.

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Le ciel commençait à se couvrir, légèrement, de nuage gris et sombre, annonciateur de pluie. Estel, toujours en compagnie de Suigetsu, observait ce dernier avec une lueur mélancolique dans le regard...la pluie lui rappelait sans cesse cette Tempête où, pour la première fois, elle avait rencontré Takashi : son époux.
L'étrange duo, composait d'un démon aqueux et d'une femme à la santé mentale peu avenante, mais pleine de bon sens, se trouvait aux abords d'une forêt. L'un, comme à d'accoutumé, se buvait une canette d'eau, pour régénérer ses forces. C'est alors qu'Estel ressentit quelque chose. Plongeant son regard en direction de la forêt, elle eut la nette impression, durant un faible instant, d'avoir ressentit l'énergie de quelqu'un lui étant familière. Piquée au vif dans sa légendaire curiosité, l'ancienne Travestie se retourna vers son "fils de cœur" pour lui dire :

"Je vais vérifier quelque chose Sui-kun. On se réunit demain matin ici ?"

Plus qu'une demande, cela signifiait simplement qu'il y avait de grande chance qu'elle ne revienne qu'au matin. Alors, avec un petit sourire et les yeux brillant de malice, elle pénétra la sombre forêt.
A peine avait-elle fait quelque pas dans l'étendue dense de végétaux, que la pluie se mit à tomber. De véritables hallebardes s'écroulèrent sur elle. Son kimono noir, où se trouvait le signe des Uchiwa, en vint rapidement à mouler ses formes...Ses longs cheveux encadraient son visage, alors qu'elle était en train de les attacher en catogan. D'un pas toujours aussi délicat, elle aperçut alors une étrange cabane de bois. Avec un air innocent, elle se dirigea vers cette-dernière, l'allure bien calme et enfantine.

Trempée par la pluie, ses cheveux étaient plaqués sur sa tête. Ses vêtements se faisaient assez lourd, mais elle n'en avait que faire. Son regard rubis, lui, brillait de joie, de malice, et d'amusement. Alors, avec conviction, elle toqua sur le battant de bois en appelant :

"GRAND-PÈRE HIDAOOO !!! C'EST MOI ! ESTEL !"

Ben quoi ? Une aura telle que celle qu'elle ressentait ne pouvait qu'appartenir à son vieillard adoré ! Cet homme, son prédécesseur/successeur l'avait de suite conquise ! De plus, instinctivement, elle l'avait toujours vu comme un Grand-Père ayant plein de chose à transmettre...même si telle n'est pas sa priorité ^^" lol

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A n'en pas douter, l'energie qu'Hidao avait détécté, s'approchait de la cabane. En temps normal, le vieillard aurait déjà évacué les lieux et serait a present à cent lieues de la. Mais il n'en était rien. L'aura qu'il avait perçus, reconnaissable d'entre milles, loin de l'inquiéter, lui fit même lacher un sourire, que le vieil homme s'empressa cependant de retirer de son visage. Cette aura si particuliere le faisait revenir quelques années en arrière, a dela quelques milliers de kilometres. Un rencontre certes originale mais non moins appréciable.
Igmar était toujours allongé sur le lit rembouré, les mains derrieres la tête, tentant de se rappeler avec discernement le visage infantile de la jeune femme pourtant mature lorsque qu'on toqua, avec ferveur remarqua Hidao, à la vieille porte de bois. La voie percent d'entre les failles de lattes abimées ne laissait aucun doute quand a l'identité de son instigateur. Estel d'Alagos, la jeune kunoichi prodige; le membre le plus jeune que l'akatsuki ait jamais enrollé. Un specimen humain totalement unique en son genre. Hidao s'étqit surpris a repenser à cette prime entrevue. Cela ne lui ressemblait pas de s'attarder ainsi sur les vestiges du passé, les faits dont le brassage, la commémoration resteront quoi qu'il advienne nuls de sens, sinon de conséquence. Et malgré ces données, ces dogmes qu'il avait lui même érrigé, Igmar se surprenait a ressasser cet épisode distinct de sa vie.
Sans trop se presser, de peur de faire crier ses ligaments endoloris, Hidao se dirigea vers la porte qu'il ouvrit sans attendre derechef. La personne qui se présentait à ses yeux n'était plus l'indistincte Estel dont on pouvait allegrement penser qu'il s'agissait d'un garçon, il ne s'agissait plus là de la personne prisonnière du corps de fillette; Non, le temps avait fait son oeuvre. Hidao faisait a présent face à une jeune femme qui, bien qu'arborant un physique plus feminin qu'autrefois, avait conservé cette etrange lueur a la nature indeffinissable dans l'oeil, ainsi que son aura si originale. Hidao resta ainsi a ériger la liste des changements survenus chez la jeune femme lui faisant face puis, ce reflexe evacué, prit la parole.

- Estel d'Alagos. C'est un plaisir de vous revoir. Je remarque que vous avez du vous affranchir de votre comportement androgyne. Le temps nous joue de ces tours parfois. Et impossible de s'en dérober pas vrai ?

Remarquant alors, un peut tard, le climat regnant dehors et, par le fait même, le degré d'humidité des toiles recouvrant Estel, il ajouta

- Mais je manque a tous mes devoirs, entrez donc. Cette bicoque ne m'appartient pas mais qu'importe.

Le sourire sur le visage de la jeune kunoichi n'avait guere rétrécit depuis son apparition. Ce devait être la premiere fois que quelqu'un se trouva nez a nez avec Igmar, le sourire au levres. D'ordinaire, les gens ne se sentaient pas l'envie de sourire en sa presence.

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